L’alopécie frontale fibrosante (AFF) est une forme progressive de perte de cheveux, qui suscite de plus en plus d’inquiétudes, notamment chez les femmes. Touchant principalement les femmes autour de la ménopause, elle reste encore mal connue du grand public. Pourtant, un diagnostic précoce permet souvent de ralentir le processus. L’AFF est également classée comme maladie rare selon Orphanet, le portail européen des maladies rares.
Qu’est-ce que l’alopécie frontale fibrosante ?
L’alopécie frontale fibrosante est une forme particulière d’alopécie cicatricielle, caractérisée par une perte progressive et irréversible des cheveux située en bordure du front, souvent étendue aux tempes.
Cette affection dermatologique touche principalement les adultes d’âge mûr, avec une prédominance féminine. Elle s’installe lentement et peut passer inaperçue durant les premiers mois. En l’absence de prise en charge, elle aboutit à la destruction progressive des follicules pileux, remplacés par du tissu fibreux, sans possibilité de repousse naturelle.
Les causes possibles de l'alopécie frontale fibrosante
Les causes précises de l’alopécie frontale fibrosante restent aujourd’hui incertaines. Plusieurs études suggèrent l’implication du système immunitaire, qui attaquerait par erreur les cellules du follicule pileux. Cette réaction auto-immune provoquerait une inflammation chronique responsable de la destruction capillaire. Chez certains patients, l’affection est associée à un lichen plan pilaire, autre maladie inflammatoire du cuir chevelu.
Enfin, une hypothèse évoque le rôle de certains produits cosmétiques ou filtres solaires dans le déclenchement de la maladie, mais cette piste reste débattue. À ce jour, aucun traitement ne permet de soigner définitivement la cause initiale.
Comment reconnaître une alopécie frontale fibrosante ?
Les premiers signes de l’alopécie frontale fibrosante sont souvent discrets. On observe généralement un recul progressif au niveau de ligne frontale, parfois accompagné d’une perte de densité au niveau des tempes ou des sourcils. Cette évolution lente peut s’étendre à la zone temporale du cuir chevelu, laissant une bande de peau lisse et légèrement brillante.
Dans de nombreux cas, la maladie tend à se stabiliser spontanément au bout de plusieurs années, sans traitement. Plus le diagnostic est précoce, plus il est possible de ralentir le processus inflammatoire à l’origine de la perte capillaire.
Le diagnostic : comment confirmer la pathologie ?
Le diagnostic de l’alopécie frontale fibrosante repose avant tout sur un examen clinique réalisé par un dermatologue. L’aspect du cuir chevelu, le recul de la ligne d’implantation et la disparition progressive des cheveux sont des éléments révélateurs. Pour confirmer l’origine cicatricielle, une biopsie peut être pratiquée, notamment afin d’évaluer l’état du follicule pileux.
Dans certains cas, un examen en trichoscopie – une forme de dermatoscopie capillaire – permet de visualiser les signes caractéristiques sans prélèvement. Ce bilan permet aussi d’écarter d’autres types d’alopécie, comme l’effluvium télogène ou la pelade, qui nécessitent une prise en charge différente.
Quels traitements possibles ?
À ce jour, aucun traitement ne permet de guérir définitivement l’alopécie frontale fibrosante. L’objectif est donc de ralentir le processus inflammatoire et de préserver les zones encore intactes.
En première intention, les dermatologues prescrivent souvent des corticoïdes topiques ou injectables pour limiter l’inflammation. D’autres traitements, comme l’hydroxychloroquine ou les anti-androgènes, peuvent être proposés selon le profil du patient. Dans certains cas, une amélioration partielle est observée, mais les résultats restent variables.
Chez les patients dont la maladie est stabilisée depuis plusieurs années, une solution chirurgicale peut être envisagée. Si les zones atteintes sont bien délimitées, une greffe de cheveux peut restaurer partiellement la ligne frontale ou les tempes.
Toutefois, une évaluation préalable minutieuse est indispensable, car il s’agit d’une alopécie cicatricielle et non d’une simple chute hormonale. Enfin, il est recommandé aux patients intéressés de consulter les prix d’une greffe de cheveux Turquie.
Greffe capillaire : une option viable en cas de stabilisation ?
Lorsque l’alopécie frontale fibrosante est stabilisée depuis plusieurs années, une greffe capillaire peut être envisagée avec prudence. Cette option chirurgicale concerne principalement les zones dégarnies de la ligne d’implantation, à condition que le cuir chevelu présente une vascularisation suffisante.
À la clinique Cosmedica, le Dr Levent Acar privilégie des techniques de précision comme la FUE Saphir ou la méthode DHI Saphir, adaptées à ce type de perte capillaire. Grâce à une analyse minutieuse, il est parfois possible de redensifier la ligne frontale tout en respectant la structure cicatricielle du cuir chevelu. Pour visualiser les résultats obtenus, découvrez ces greffes de cheveux avant après. Un diagnostic personnalisé reste essentiel avant toute intervention.
Conclusion
L’alopécie frontale fibrosante demeure une pathologie complexe, mais une prise en charge adaptée permet souvent de limiter ses effets. Un suivi dermatologique régulier est essentiel pour freiner la progression et préserver les follicules encore actifs. Lorsque la maladie se stabilise, certaines solutions chirurgicales peuvent être envisagées avec prudence, notamment la greffe capillaire. Dans tous les cas, un diagnostic individualisé s’impose.
Pour les patientes et patients concernés, se tourner vers une structure expérimentée comme Cosmedica, spécialiste de la greffe de cheveux en Turquie peut offrir un accompagnement rassurant, adapté aux spécificités de ce type d’alopécie.