Antidépresseur et perte de cheveux : comprendre les causes et solutions

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Dans cet article

La perte de cheveux est une préoccupation courante pour de nombreuses personnes, mais saviez-vous que certains traitements médicaux, notamment les antidépresseurs, peuvent aggraver ce phénomène ? Si vous constatez une chute capillaire inhabituelle après avoir commencé un traitement, il est essentiel de comprendre le lien entre antidépresseur et perte de cheveux afin d’agir efficacement.

Quels antidépresseurs peuvent provoquer une chute de cheveux ?

Photo de boites d'antidépresseurs

Certains antidépresseurs sont connus pour déclencher ou accentuer la perte de cheveux, bien que cet effet secondaire soit généralement temporaire et réversible après l’arrêt du traitement ou son ajustement. Cette chute de cheveux est souvent liée à la perturbation du cycle capillaire, notamment en provoquant une entrée prématurée des follicules pileux en phase de repos (phase télogène).

Les médicaments les plus fréquemment associés à cette chute capillaire sont les suivants :

1. Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

Les ISRS sont des antidépresseurs couramment prescrits pour traiter la dépression, les troubles anxieux et certaines phobies sociales. Bien que leur efficacité soit reconnue, certains patients constatent que ces antidépresseurs entrainent une perte de cheveux inhabituelle pendant leur traitement.

Parmi les ISRS pouvant entraîner cet effet secondaire, on retrouve notamment :

  • Fluoxétine (Prozac)
  • Sertraline (Zoloft)
  • Escitalopram (Seroplex)

Ces médicaments peuvent perturber le cycle de croissance des cheveux en raccourcissant la phase de croissance (phase anagène), ce qui provoque une chute diffuse et temporaire.

2. Antidépresseurs tricycliques et perte de cheveux

Les antidépresseurs tricycliques sont une classe de médicaments plus ancienne, aujourd’hui moins couramment prescrite en raison de leurs effets secondaires plus marqués. Toutefois, ils restent efficaces dans certains cas de dépression sévère ou de douleurs neuropathiques chroniques.

Parmi les antidépresseurs tricycliques associés à une perte capillaire figurent :

  • Amitriptyline
  • Clomipramine
  • Imipramine

Bien que ces médicaments agissent différemment des ISRS, ils peuvent également perturber le cycle capillaire, entraînant une perte temporaire des cheveux.

3. Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)

Les IMAO sont aujourd’hui moins fréquemment prescrits en raison de leur interaction avec certains aliments et médicaments. Cependant, ils restent une option dans certains cas de dépression résistante aux autres traitements.

Des médicaments comme la phénelzine ou la tranylcypromine peuvent, dans de rares cas, provoquer une perte de cheveux temporaire. Cet effet secondaire est généralement réversible une fois le traitement ajusté ou arrêté.

4. Antidépresseurs stabilisateurs de l’humeur et perte de cheveux

Certains stabilisateurs de l’humeur, souvent prescrits en complément des antidépresseurs pour les troubles bipolaires ou les épisodes dépressifs sévères, sont également susceptibles de causer une perte de cheveux.

Parmi eux, on retrouve :

  • Lithium
  • Valproate de sodium (Dépakine)
  • Carbamazépine

Ces traitements peuvent affaiblir les follicules pileux et accélérer leur passage en phase télogène, entraînant ainsi une chute diffuse des cheveux.

Quels autres médicaments provoquent la chute de cheveux ?

Outre les antidépresseurs, d’autres traitements médicaux peuvent être à l’origine d’une perte de cheveux. Ces médicaments sont généralement ceux qui affectent les hormones, le système immunitaire ou le métabolisme.

  • Bêtabloquants : Utilisés pour traiter l’hypertension, ils peuvent perturber le cycle capillaire.
  • Anticoagulants : Certains traitements fluidifiant le sang peuvent déclencher une perte temporaire des cheveux.
  • Médicaments contre l’hyperthyroïdie : Ces traitements peuvent causer un déséquilibre hormonal affectant le cuir chevelu et la chevelure.
  • Traitements contre le cancer : La chimiothérapie est bien connue pour provoquer une chute temporaire et massive des cheveux.

Si vous observez une perte de cheveux après avoir commencé un traitement médical, consultez rapidement votre médecin pour évaluer les alternatives possibles.

Quelles sont les différentes formes d’alopécie médicamenteuse ?

L’alopécie médicamenteuse peut se manifester de différentes façons selon le type de traitement médical suivi et la sensibilité individuelle du patient. En fonction du mécanisme déclencheur, cette chute de cheveux peut être temporaire ou, plus rarement, permanente.

Effluvium télogène : la forme la plus courante

L’effluvium télogène est la forme la plus fréquente d’alopécie médicamenteuse. Elle se manifeste généralement 2 à 3 mois après le début du traitement et se caractérise par une chute diffuse et soudaine des cheveux.
 Ce phénomène se produit lorsque les follicules pileux entrent prématurément en phase télogène (phase de repos), interrompant ainsi la croissance normale des cheveux. 

Bien que cette forme d’alopécie puisse paraître impressionnante, elle est généralement réversible. Une fois le traitement arrêté ou ajusté, la repousse reprend progressivement.

Effluvium anagène : une perte de cheveux soudaine

L’effluvium anagène est plus rare, mais aussi plus spectaculaire. Cette forme d’alopécie se manifeste par une chute massive et rapide des cheveux pendant leur phase de croissance (phase anagène).
Elle est souvent provoquée par des traitements agressifs comme la chimiothérapie, qui perturbent fortement l’activité des follicules pileux.

Alopécie cicatricielle : une forme irréversible mais rare

L’alopécie cicatricielle est beaucoup plus rare et représente une forme plus sévère de perte de cheveux. Elle se produit lorsque le cuir chevelu subit des lésions irréversibles, détruisant définitivement les follicules pileux.
Cette forme est souvent liée à des réactions inflammatoires sévères provoquées par certains traitements médicamenteux ou à des affections auto-immunes graves. Malheureusement, la repousse des cheveux n’est généralement plus possible dans les zones touchées.

Que faire en cas d’alopécie médicamenteuse ?

Si vous pensez que votre perte de cheveux est liée à la prise d’un médicament, il est crucial d’agir rapidement pour minimiser les dégâts et favoriser une repousse optimale.

1. Consultez votre médecin sans attendre

Seul un professionnel de santé pourra confirmer si votre traitement est en cause. Votre médecin pourra alors :

  • Adapter la posologie pour limiter les effets secondaires.
  • Proposer une alternative médicamenteuse mieux tolérée.
  • Évaluer votre état de santé général, notamment vos carences en nutriments essentiels.

2. Adoptez une alimentation équilibrée et riche en nutriments

Les vitamines et minéraux jouent un rôle essentiel dans la santé des cheveux. Une alimentation équilibrée et adaptée permet de renforcer les follicules pileux et de stimuler la repousse.
Privilégiez les aliments riches en :

  • Fer : contenu dans la viande rouge, les légumineuses et les épinards.
  • Zinc : présent dans les fruits de mer, les graines et les noix.
  • Vitamines du groupe B, notamment la biotine (vitamine B7), reconnue pour favoriser la santé capillaire.

3. Utilisez des soins capillaires adaptés

Des shampoings fortifiants et des sérums stimulants peuvent aider à renforcer les cheveux fragilisés et favoriser leur repousse. Optez pour des formules enrichies en :

  • Kératine, pour réparer les fibres capillaires endommagées.
  • Caféine, qui stimule la circulation sanguine dans le cuir chevelu et encourage la croissance des cheveux.
  • Huiles végétales comme l’huile de ricin ou l’huile d’argan, idéales pour nourrir les cheveux en profondeur.

4. Faites preuve de patience

La repousse des cheveux peut prendre plusieurs mois, même après l’arrêt du médicament responsable. Le cycle de croissance capillaire naturel nécessite du temps, et les premiers résultats peuvent être visibles après 3 à 6 mois.

Pendant cette période, adoptez des gestes doux pour éviter de fragiliser davantage votre chevelure, comme éviter les brushings trop chauds, les coiffures serrées ou les produits agressifs.

Quelles solutions en cas de perte de cheveux irréversible ?

Dans certains cas, notamment lors d’une alopécie cicatricielle, la perte de cheveux peut être définitive. Le greffe de cheveux en Turquie permet de retrouver une chevelure dense et naturelle.

Des cliniques spécialisées comme Cosmedica, dirigée par le Dr Levent Acar, sont réputées pour leurs techniques avancées comme la FUE Saphir Gold et la Micro Saphir DHi, qui garantissent des résultats avant-après de greffe de cheveux naturels et une meilleure densité capillaire. Les prix de greffe de cheveux proposés par Cosmedica sont compétitifs et incluent généralement l’intervention, l’hébergement en hôtel 5 étoiles et un suivi postopératoire complet.

La chute de cheveux liée aux antidépresseurs ou à d’autres traitements médicaux peut être préoccupante, mais elle est souvent réversible avec une prise en charge adaptée. En cas de perte importante, des solutions comme la greffe de cheveux offrent des résultats efficaces et naturels. 

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